Dans cet épisode, le co-fondateur du Cercle Menachem Taffel, Georges Federmann, explique son combat pour faire affleurer la vérité sur les crimes nazis dans une ville où régnait un silence troublant.
L’histoire traumatique de l’Alsace
Dans cet épisode, le psychiatre et président du Cercle Menachem Taffel, Georges Federmann, raconte le combat qu’il a mené à Strasbourg pour « reconstituer une partie de l’histoire traumatique de l’Alsace ».

Grâce à sa persévérance, une plaque en mémoire aux 86 personnes assassinées par le professeur nazi August Hirt a pu être posée en 2005 à l’Institut d’Anatomie de l’Hôpital Civil de Strasbourg.
Hommage à Menachem Taffel, juif polonais assassiné
Puis nouvelle victoire en 2011: le quai longeant l’Hopital Civil fut rebaptisé d’après le nom du juif polonais Menachem Taffel, l’une des victimes destinées à la collection de crânes du professeur Hirt.
Tous les ans avec les membres de son cercle, Georges Federmann commémore le jour où un militaire français fit la macabre découverte de restes humains à l’Institut d’Anatomie. Ces restes étaient ceux des 86 juifs qu’August Hirt avaient fait venir du camp d’Auschwitz pour les assassiner au camp du Struthof (à 60 km de Strasbourg).
Le jour où le militaire fit sa macabre découverte, c’était le 1er décembre 1943, quelques jours après la libération de Strasbourg.
Briser le silence en Alsace
Dans ce podcast, Georges Federmann tente d’expliquer les raisons du silence de l’Alsace sur cette partie traumatique de son histoire. Il raconte comment il s’est battu pour briser ce silence.
Selon lui, il est important « d’enseigner aux générations futures une forme d’exemplarité dans la conscience qu’on est dépositaire de la lumière comme de l’obscurité ».
L’interview avec Georges Federmann
Pour écouter ce deuxième épisode :
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